Septembre Musical Montreux-Vevey

Petit dilemne pour le concert de ce soir. N'ayant pas le don d'ubiquité (mince alors!), difficile d'écouter à la fois Martha Argerich dans le concerto pour piano de Schumann à Montreux à 20h et le Sinfonietta de Lausanne au Flon -- à Lausanne -- à 21h.

Pile-face. C'est pile et je vais donc écouter Martha Argerich à Montreux.

Le concert a lieu à l'auditorium Strawinski qui est peut-être l'une des plus belles salles de la région. C'est mon premier concert là-bas et avant même que le concert ne commence je me dis qu'il faudra que je revienne.

            

            

            

            

            

            

            

            

            

            

Tout d'abord, on au eu chaud. Martha Argerich a failli se faire remplacer (problème de santé??), mais bon, Royal Symphonic Orchestra avec Charles Dutoit, c'est tentant. Donc, au lieu de se faire remplacer elle a juste demandé un changement de programme : Ravel au lieu de Schumann. C'est pas tout à fait la même chose ni la même époque mais bon. Changement de programme accordé. Ouf.

      

Ensuite, c'était comme dans un rêve. Des pianississississi(...)ssimos tout juste suggérés (comme un n-ième écho du piano), des fortississi(..)ssimos fauvesques (faut inventer des mots pour des musiciens de cette trempe). Et entre les deux toute une palette de nuances. Pas possible d'avoir ce son sur sa chaîne dans son salon. Si vous voulez vérifier, y'a pas trente-six façons, faut juste aller au concert. C'est tout.

Un conseil perso : si on a l'occasion d'aller écouter Martha Argerich, ce serait plus qu'idiot de ne pas le faire. On peut attendre le jour du concert pour acheter son billet (avec le risque de ne pas avoir de place, ça m'est arrivé je sais de quoi je parle) ou acheter son billet très en avance (avec le risque que Martha Argerich soit remplacée, c'est arrivé à d'autre). Donc le concert commence par un pari. Prendre ou ne pas prendre son billet à l'avance. Ensuite, si on a la chance d'être dans l'auditoire, on n'a plus qu'à se laisser bercer. Martha, c'est du grand art. Pas un seul de ses disques ne peut remplacer le concert. Ce serait comme comparer une formule 1 à une 4L. Rien à voir.